Jean-Pierre BENINCASA
Jean-Pierre Benincasa sculte les pièces dans la terre travaillée et préparée dans une carrière de grès de Saint amant en Puisaye dans la Mièvre, après une première cuisson ( biscuit ) a 1030° la terre devient rose. Il émaille les pièces avec une Fritte et des oxydes pour obtenir une couleur. Deuxième cuisson avec la méthode Japonaise (RAKU) à 980°. Il ouvre le four et là, il provoque un choc thermique pour craqueler l'émaillage. Ensuite, il dépose les pièces chaudes dans un bac rempli de copeau de bois qui brûle à son contact et qui noirci toute les craquelures, après il ferme le couvercle, il étouffe le feu... Ne reste plus qu'à admirer...
David VERNEDE
Château de Lord Davis - Charbonnières les Vieilles
Article La Montagne Issoire du 19/08/2014
David Vernède sculpte d’étranges pièces en métal…
Matériaux de récupération, soudures, pièces automobiles… Tout convient à ce sculpteur soudeur, pourvu que ce soit du métal.
« Je commence en général avec une idée de base », raconte David Vernède. « Puis, suivant les morceaux que je trouve, je m'adapte », précise-t-il. En un mot, il crée au « feeling ».
Tout a commencé par de simples travaux. « Un jour, j'ai monté des escaliers et cela m'a plu. J'ai ainsi commencé à souder et à créer mes pièces ». Au début, c'était juste un passe-temps. « Je faisais ça pour le plaisir », souligne-t-il. Mais le succès a poussé David Vernède a poursuivre dans cette voie. Sa collection compte aujourd'hui huit pièces.
« Vivre de son art est encore très difficile. »
Après une exposition en juin chez l'antiquaire issoirien Gilbert Douet, laquelle a rencontré un franc succès, puis une autre dans une chapelle, le sculpteur se projette dans l'avenir. « La tournure des événements me ravit. Mais je pense que vivre de son travail artistique est encore très difficile. Je veux que la sculpture reste une passion, pas qu'elle devienne une obligation. »
David Vernède continue donc à travailler, en préparant, durant son temps libre, de nouvelles oeuvres pour ses prochaines expositions.
Thierry COURTADON
Manoir de Veygoux - Charbonnières les Varennes
Thierry Courtadon
La pierre au bout des doigts
Un matin, à l'heure du café de chantier - avec une eau tirée de la scie et donc nourrie de quelques morceaux de caillou, c'est agréable (!) - dans l'atelier, là-haut, gare de Volvic.
Là-haut, où Jean-Louis Courtadon a fait sien le métier de pierreux en reprenant, voilà quelques années..., le chantier de son beau-père. Ca caille, comme souvent. La conversation réchauffe. Elle s'agite autour de tout et de rien. Le commentaire des nouvelles extraites du quotidien régional. Et Thierry, son fils, de dire:J'ai lu dans la pierre... Un acte manqué ou magnifiquement réussi. Il lève les mains pour se protéger de la volée de railleries qui va s'abattre sur lui après ce lapsus et dévoile des paumes crevassées, sèches, qui disent tout le reste de l'histoire. Mais, réellement, oui, Thierry a lu dans la pierre, celle-là même que d'aucun disent triste parce que noire. La couleur des couleurs veut dire tellement de choses. Il a lu comme personne jusqu'alors. A compris que dans les veines de la trachy-andésite, le sang qui coulait ne demandait qu'à être régénéré. Dans le plus pur respect de la tradition, la pierre a raconté une histoire incroyable. Elle est devenue dentelle notamment. S'est mise à bouger, au sens propre. Qui avait vu cela avant ? Un ressort en Volvic ? Personne. Entre tradition et modernité. Entre funéraire et cette sculpture que Thierry Courtadon a réinventé. Entre ses mains ; les griffes d'un savoir-faire qui depuis ne cesse d'évoluer.
Et si celui qui se veut artisan plus qu'artiste - certainement par respect pour les valeurs d'un métier et de ses hommes - ne se souvient pas du premier pas, de ces premières armes, c'est simplement parce qu'il avait quelques mois lorsque ses yeux découvrirent la nuance entre gris clair et gris foncé. Imprégnation. Plus les histoires sont belles, moins les gens y croient. Celle-là ? Toute simple. Évidente presque. Les beaux arts à Lyon donnent de l'épaisseur à l'apprentissage sur le tas. La première stèle sculptée à douze ans n'est qu'un souvenir. La réalisation du logo le plus connu à travers le monde, le Bibendum de Michelin, en pierre de Volvic (installé sur le site des Carmes à Clermont) en 2002, marque une étape décisive. Désormais, l'Atelier Courtadon, tout en veillant à rester de taille humaine, travaille à l'international : Australie, Japon, Emirats arabes unis, Suisse, Allemagne, etc. Sans oublier un instant ses racines.Un monde dont le cœur bat au cœur du Puy-de-Dôme, de la chaine des Puys.
Julien Dodon
Jean Claude PEYRIN
Office de Tourisme de Pontgibaud (2 au 10 avril)
Prieuré de Saint Hilaire la Croix
Article La Montagne
Montel-de-Gelat 31/07/14
Le Salon des arts a ouvert ses portes
Le vernissage de la 16 e édition de l'exposition annuelle du salon de peintures et sculptures s'est tenu mardi dernier, en présence d'un nombreux public.
Nicole Desmoulins, maire, a félicité Guy Plancoulaine, qui s'investit avec toujours autant de passion depuis la création de cette exposition organisée au bénéfice du CCAS.
Un moment important de la vie culturelle
Cédric Rougeol, président de la Communauté de communes, a souligné l'importance de ce salon des arts devenu, au fil du temps, un moment important de la vie culturelle en Haute Combraille.
Le jury a décidé d'attribuer le prix du Salon à Jean-Claude Peyrin pour son oeuvre intitulée Homme en mouvement : une série de sphères faites de personnages se tenant la main, qui semble déjouer les lois de l'apesanteur et fait oublier que ces sculptures aériennes sont en métal. Une oeuvre visuellement légère mais lourde de sens ! Le Salon se tient jusqu'au 10 août de 14 h 30 à 18 h 30 à la salle des fêtes.
RUFINO
Parc de la Tolérance - Saint Hilaire la Croix
Atelier sculpture pour tous - Samedi 18 avril - Château de la Mothe à Vicq
Site officiel des Rochers de Rufino
C'est aux confins de la commune de St-Hilaire que vous trouverez ces sculptures; vous y accèderez aisément en prenant
la D122 à Montcel. Peu après le bourg, une fois franchi un pont en pierre sur la Morge, tout de suite à droite, vous arrêterez dans un chemin que surplombent les sculptures.
Elles sont l'oeuvre de M. Rufino qui les présente comme les premières d'un ensemble plus vaste qui devrait naître dans
cette vallée, des rochers qui pendent sur Morge.
Selon M. Rufino, qui ne plaint pas son temps et aime échanger avec les visiteurs, ce groupe est un hommage à la femme, la femme mutilée, la femme révoltée, la mère.
Ces géantes de pierre que le sculpteur a faites charnues et douces, élancées vers les sommets apparaissent comme d'indomptables et toutes puissantes déesses telluriques.
Numéro du petit patrimoine : 63358_7