Yvan LABLANQUIE

Samedi 11 avril 2015 - Arthé Café à Sauterre - 20h45

 

 

Vidéo ANGELIQUE

Vidéo A CONTRE COURANT

 

" De l'âge de sept ans à neuf ans,Yvan Lablanquie étudie la batterie puis plus tard, le chant au conservatoire de Nevers. En 1996, Eric Arsenault, architecte et musicien, élève du musicien africain Mamadi Keita, lui enseigne pendant deux ans le djembé, instrument à percussion bien plus ardu qu'il n'y paraît puis Aurélia O'leary, chanteuse redevenue québecoise il y a peu, le jazz et le blues et le confirme dans son désir et son plaisir de chanter. La palette vocale d'Yvan Lablanquie est très large puisqu'il a aussi étudié le chant arabe avec Nadia Rouheb et qu'il sait improviser des mélopées " venues d'ailleurs... "
Une formation de bûcheron qui lui permet d'entretenir des parcs entre deux concerts, la passion des abeilles qui ravit ses amis car le miel qu'il fabrique est excellent mais aussi une grande simplicité qui le porte à travailler en usine s'il le faut ( et sa délicieuse chanson " Angélique " en est le témoignage plein de romantisme et d'humour à la fois ),


Yvan Lablanquie est un personnage inclassable... et c'est tant mieux! En effet, même s'il a ses admirations plus ou moins secrètes, pour Higelin ou Ferré... entre autre, son chemin de musicien et de poète est absolument personnel et original. Auteur des textes qu'il chante, il s'accompagne lui-même et déjoue les difficultés inhérentes à cet art si difficile : son accordéon, diatonique, nous apporte tour à tour l'émotion, la joie, la nostalgie, et quand au djembé, il en renouvelle les couleurs et les rythmes.
Avec Yvan Lablanquie, nous passons en quelques minutes des rythmes traditionnels et festifs de l'Afrique aux mélodies sensuelles d'Europe et d'Amérique, de la révolte à la romance nostalgique ou à l'humour pétillant.
Un sens de la dérision, un désespoir latent qui ne dit pas son nom mais qui n'excluent pas l'enthousiasme, la passion de vivre, en un mot, la joie.Un univers poétique très vaste, tous les sentiments s'y exprimant à travers des mots parfois déroutants, toujours attachants."