Monique LUCCHINI

Dimanche 12 avril 2015 - Prieuré de Saint Hilaire la Croix

 

Originaire du Sud de la France, Monique Lucchini a travaillé plusieurs années dans le milieu du théâtre et a été particulièrement active dans des associations d’éducation populaire.

Installée en Haute-Loire en 2001 elle se consacre depuis à l’écriture, sans délaisser la scène en participant à des créations de spectacles

autour de la littérature, et en participant à des lectures à haute voix.

En 2003 elle fonde avec la pianiste Marie-Pierre Forrat l’Association Musimot.

Ensemble elles présenteront plusieurs spectacles :

       
Clavier d’écriture  Spectacle autour de la poésie
Il était une Fois Spectacle Jeune Public
— La Musique des Mots » Lecture musicale autour de ses écrits.

MD Rencontre d'un Ecrivain Lecture musicale et photographique autour de Marguerite Duras.
Je Vois Lecture musicale de son récit poétique Je Vois
Journal du Ghetto de Janusz Korzak Lecture musicale (Piano/accordéon/Lame Sonore)
 

En 2009 elle crée au sein de l’association les Éditions Musimot.

 

  L’écriture est une musique intérieure. Écrire de l’intérieur, de ce lien dépossédé du Monde,

  être dans l’état de l’écrit comme dans celui de l’amour.

  Se livrer sans pudeur aucune, le recevoir violemment, dans l’émotion charnelle qu’il suscite.

  Écrire c’est ouvrir un espace de liberté, c’est dévoiler l’émotion trop souvent contenue.

  C’est ça, c’est l’état de l’écrit, de cet écrit-là.

  Écrire tout ce qui n’a pas été dit, que les murmures se portent dans la parole

 libérée, retrouvée, qu’elle s’élève au-dessus des palais du silence.

 

 

 

Site internet Musimot

 

 

 

 

 

                                                                            — Quelques romans —

 

 

 

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  Ce roman est un plongeon dans le gouffre du vide,

 

  de la douleur, de l’exactitude de la douleur.

 

  C’est la détresse de l’abandon.

 

  C’est une énergie lumineuse plus forte que la mort

 

  qui pointe comme un soleil levant, inévitable.

 

  Un acharnement à vivre ; happé, aspiré

 

  par les tourbillonnantes et brutales oppositions des mots.

 

  C’est l’amour omniprésent, un amour qui insuffle la vie.

 

  C’est le déroulement vertigineux d’une écriture en marche,

 

  vers cet horizon certainement accessible.

L’horizon est accessible— © Editions MUSIMOT (2009)                                                     
ISBN 978-2-9533612-2-3 — Prix : 16 €

 Couverture 1

 

 

 

    C’est un voyage dans l’enfance, dans les souvenirs de l’enfance.

    C’est l’amour absolu que porte Julie à son frère disparu.             

     C’est l’absence de la mère, la rudesse du père.                   

     C’est la beauté aussi, la beauté du frère,                                          

                                            de l’art qui sauve de la folie

    On ne change pas le passé, espère-t-on seulement un jour le regarder

    différemment pour s’en affranchir. C’est peut-être finalement là le chemin

    qui s’offre à Julie. Ce roman grave et douloureux est l’écriture superbe

    d’un espoir.  Comme si en faisant naître, vivre et mourir les personnages

    sous sa plume, Monique Lucchini les libérait de leur propre histoire,

    leur livrant les mots qu’ils n’ont jamais su trouver pour dire le désir,

    l’amour, la beauté de la vie et la liberté d’exister enfin.
                                                                                                                                                   

   Irina Dopont

Les Portes du Souvenir— © Editions MUSIMOT (2014)                                                     
ISBN 979-10-90536-10-4 — Prix : 14 €

 

 — EXTRAIT —

 Il faut que je sois près d’elle… seule, une dernière fois. Je veux lui dire que je n’ai jamais compris son silence, son abnégation.

 Je veux lui dire qu’elle nous a trahis, qu’elle nous a abandonnés, livrés à l’incommensurable rudesse du père.

 Je veux lui dire toute cette colère qui m’habite… mais je reste muette. Seules les larmes parlent,

 les larmes de l’orpheline que je suis. Orpheline d’elle, de la mère, de toi Léo… surtout de toi.

 C’est une douleur inimaginable. Jamais je n’aurais cru ça.

 Avec sa disparition il ne reste plus rien de toi, même pas le ventre qui t’a porté.

 Il ne reste plus qu’un vide absolu.